BLOG EN VACANCES

OU PETITE PAUSE MÉRITÉE!

Un petit message pour vous dire que je pars en vacances demain, direction l'Espagne!

Il n'y aura donc pas de recettes avant un petit moment puisque qu'à mon retour je prendrai encore quelques jours pour me reposer et trouver l'inspiration pour revenir en forme avec de nouvelles recettes.

Je vous souhaite à toutes et tous de bonnes vacances et bon courage à ceux partent plus tard ou qui n'ont pas la chance de partir cette année...

RDV le 18 Août!

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PESTO DE BASILIC ET NOIX DE CAJOU

OU UN PESTO IMPROVISÉ ET TOUT DOUX

Aujourd'hui, je vous propose une recette de placard, une improvisation totale née d'un oubli.

Je m'explique: comme je n'arrive pas à faire pousser de basilic sur mon rebord de fenêtre, j'en achète très peu. Et lorsque j'en achète, je dois être sûre de pouvoir l'utiliser rapidement pour éviter qu'il finisse tout fripé et noirci dans le bac à légumes du frigo. J'en ai trouvé un beau bouquet dans mon épicerie bio, qui embaumait à 2 mètres. Je l'ai acheté en me disant que j'allais préparer un pesto pour accompagner un plat de spaghetti, j'avais tout ce qu'il faut à la maison. En rentrant, je commence à tout préparer et je me rends compte que j'ai tout sauf...les pignons de pin (pourtant j'en ai presque toujours dans le placard). Super, le pesto tombe à l'eau. Sauf que j'avais des noix de cajou non salées, achetées la semaine précédente et pas encore utilisées. Alors voilà comment j'ai tenté un pesto au noix de cajou. Et on a adoré: il est très doux et bien équilibré et incomparable avec ce qu'on trouve au supermarché. Finalement, ça a du bon d'être étourdie!

Voilà la recette:

Pour un pot d'environ 250 g

Préparation: 15 minutes

1 beau bouquet de basilic frais

2 grosses poignées de noix de cajou non salées

2 gousses d'ail

50 g de parmesan

5 cl d'huile d'olives

Sel, poivre

1/ Faire griller à sec les noix de cajou dans une poêle anti-adhésive. Réserver.

2/ Laver les feuilles de basilic.

3/ Peler, dégermer les gousses d'ail et les couper en 2 ou en 4 selon leur taille.

4/ Dans le bol du mixer, déposer les feuilles de basilic, les noix de cajou, les gousses d'ail et le parmesan fraîchement râpé. Saler et poivrer.

5/ Commencer à mixer puis ajouter l'huile d'olives petit à petit en mixant par impulsions: le pesto est une histoire de goût, on peut ajouter plus d'huile (facilement le double de ce que j'indique ou plus de parmesan pour obtenir la consistance qui nous convient le mieux. Moi, je l'aime épais, dans une version qu'on peut tartiner.

6/ Une fois la bonne consistance obtenue, verser le pesto dans un pot en verre propre, fermer le couvercle et conserver au frais.

On peut utiliser le pesto pour des toasts, des tartines, des wraps, des sandwich et bien sûr pour accompagner des pâtes. Dans ce dernier cas, j'utilise un peu d'eau de cuisson pour allonger la sauce et le rendre bien onctueux.

 Je sais que les puristes seront ulcérés de voir que j'utilise un mixeur pour faire du pesto et non un mortier...Je vous présente par avance toutes mes excuses, mais ma cuisine n'est pas extensible et je n'ai pas la place d'avoir tous les ustensiles dont je rêve...

Concernant la conservation: il y a 2 solutions. On peut le congeler, dans des boîtes hermétiques ou dans des bacs à glaçons (attention, le basilic a tendance à beaucoup parfumer ce qui l'entoure donc il faut bien fermer les boîtes ou les sachets de conservation). On peut aussi le conserver au réfrigérateur, dans des bocaux et remettre un peu d'huile d'olives sur le dessus à chaque fois qu'on l'utilise.

Personnellement, je préfère la seconde méthode. Je fais le pesto en petite quantité et je l'utilise dans le mois qui suit en ajoutant de l'huile pour aider à la conservation.

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GÂTEAU MOUSSEUX AU CHOCOLAT SANS BEURRE

OU DÉCLINAISON DU GÂTEAU BELLEVUE DE CHRISTOPHE FELDER

Aujourd'hui je vous propose ma version d'un gâteau qui a beaucoup circulé sur la blogosphère culinaire ces derniers mois. Mais comme j'ai toujours un temps de retard, c'est seulement hier que je l'ai testé.

J'avais envie de faire un gâteau au chocolat, je n'avais plus de beurre dans le frigo et aucune envie de sortir.

Un petit tour sur le net m'a permis de trouver la recette du gâteau au chocolat de Christophe Felder, sans beurre. J'ai suivi la recette sauf que je n'avais pas la poudre d'amandes utilisée dans la recette originale. J'ai donc fait à ma sauce comme d'habitude (en gardant quand même une grande partie de la recette de base) et j'ai obtenu un gâteau bien chocolaté, fondant et moelleux à la fois. Un vrai délice.

Voilà la recette:

Pour 6/8 personnes

Préparation: 15 minutes

Cuisson: 30 minutes

200 g de chocolat

20 cl de crème liquide

3 oeufs à température ambiante

100 g de sucre en poudre

75 g de farine

1/ Faire fondre au bain-marie le chocolat avec la crème liquide.

2/ Séparer les blancs des jaunes d'oeufs et incorporer un à un les jaunes au chocolat, puis la farine tamisée. Mélanger.

3/ Monter les blancs en neige ferme en ajoutant petit à petit le sucre.

4/ Incorporer délicatement les blancs d'oeufs à la préparation en soulevant délicatement afin de ne pas les casser.

5/ Préchauffer le four à 180° (therm 6).

6/ Verser la pâte dans un moule préalablement beurré et fariné et enfourner pour environ 30 minutes (tout dépend du four).

Démouler le gâteau et le laisser refroidir sur une grille (moi je l'ai coupé en gros cubes et ensuite j'ai laissé refroidir).

Déguster tiède ou froid, accompagné d'un bon café.

Une recette vraiment bluffante: à sa sortie, le gâteau est un peu fragile mais en refroidissant, il prend une consistance à la fois mousseuse et fondante.

Que les choses soient claires: ce n'est pas parce qu'il n'y a pas de beurre dans ce gâteau que c'est un gâteau allégé! Je préfère l'écrire noir sur blanc plutôt que de lire dans les commentaires "que je propose un-gâteau-sans-beurre-mais-calorique-donc-bon-merci-mais-à quoi-ça-sert?"...Ça permet de faire un délicieux gâteau quand on n'a plus de beurre dans le frigo et la flemme de sortir. Et moi, je suis ravie de cette recette!

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CRÈME DESSERT AUX SPÉCULOOS

OU DESSERT EXPRESS ET SANS ADDITIFS

Aujourd'hui, je vous propose une crème dessert très simple à réaliser et qui devrait faire le bonheur des petits et grands gourmands. Je vous avais déjà proposé 2 versions de crèmes desserts à la vanille et au chocolat  (sans oeufs) et elles vous avaient beaucoup plu! 

Cette fois j'ai testé une version au spéculoos. Ce que j'adore dans ce biscuit (en plus de son goût incomparable) c'est qu'il contient des ingrédients naturels et sans produits animaux du coup on peut l'utiliser dans beaucoup de recettes, y compris dans des versions végétariennes voire végétaliennes. D'ailleurs, dans la recette ci-dessous, il suffit d'utiliser un lait végétal à la place du lait de vache pour obtenir un dessert pour tous!

Voilà la recette:

Pour 6 pots (pots en verre de yaourtière)

Préparation: 10 minutes

Cuisson: 5 minutes

Repos: 2 heures au frais minimum

100 g de biscuits spéculoos

50 cl de lait demi-écrémé

30 g de sucre en poudre

20 g de maïzena

2 cuillères à soupe de crème fraîche

1/ Faire tiédir le lait à feu très doux.

2/ Dans un petit bol, délayer la maïzena dans 3 cuillères à soupe de lait tiède.

3/ Casser les biscuits en morceaux et les mettre dans le bol du mixeur. Mixer le temps d'obtenir une poudre. Ajouter la maïzena et le reste de lait tiède. Mixer par impulsions pendant une minute. Ajouter le sucre et mixer de nouveau quelques secondes: on obtient un mélange liquide, homogène et mousseux.

4/ Verser la préparation dans une casserole et faire chauffer à feu doux en remuant sans arrêt jusqu'à ce que le mélange épaississe: il doit napper la cuillère.

5/ Hors du feu, ajouter la crème fraîche et mélanger énergiquement.

6/ Verser dans les pots et laisser refroidir avant de mettre au frais pour 2 heures.

Servir bien froid, accompagné de sablés ou de spéculoos.

Une recette hyper simple pour un résultat vraiment délicieux. Pas trop sucrées et bien parfumées, ces petites crèmes sont parfaites pour terminer le repas.

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MAAKOUDA AU THON

OU DES GALETTES DE POMMES DE TERRE AU THON

Aujourd'hui je vous propose une recette qui a remporté un franc succès à la maison! Les maakouda sont des galettes à base de purée de pommes de terre qui sont très consommées pendant le ramadan. Je connais assez mal la cuisine du Maghreb mais à l'occasion du jeûn qui a commencé dimanche dernier, j'ai mis plein de recettes dans mes favoris. C'est une cuisine que j'apprécie parce qu'elle est parfumée et qu'elle est souvent bon marché et simple à préparer.

Pour aujourd'hui, j'ai trouvé la recette sur le site "Mes inspirations culinaires" qui est une véritable mine d'or. On prend la recette de base des maakouda, on ajoute du thon en boîte et on les pane (normalement, les maakouda sont simplement roulées dans la farine). C'est simple mais absolument délicieux. Vous pouvez y aller les yeux fermés!

Voilà la recette:

Pour une douzaine de maakouda (4 personnes)

Préparation: 15 minutes

Cuisson: 15 minutes + 5 minutes pour les galettes

4 pommes de terre moyennes 

1 petite boîte de thon (90 g)

1 gousse d'ail

1 cuillère à soupe de ciboulette fraîche hachée

Sel, poivre

1 oeuf + chapelure pour la panure

Huile de friture

1/ Laver les pommes de terre, les cuire à l'eau avec la peau. Quand elles sont cuites, les éplucher et les écraser à la fourchette pour faire une purée bien compacte. On peut éventuellement la dessécher quelques secondes dans une casserole.

2/ Dans un saladier, mélanger la purée de pommes de terre, le thon égoutté, l'ail dégermé et écrasé. Bien mélanger, ajouter la ciboulette hachée, saler et poivrer.

3/ Verser la chapelure dans une assiette creuse, casser et battre un oeuf dans une autre assiette creuse.

4/ Prélever la farce pommes de terre/thon avec les mains humides et façonner des boulettes (de la taille d'une grosse noix) en les aplatissant légèrement. 

5/ Les passer rapidement dans l'oeuf battu puis dans la chapelure et déposer sur une assiette.

6/ Faire chauffer l'huile dans une poêle à fond épais. Quand elle est bien chaude, faire cuire les galettes pour qu'elles soient bien dorées de chaque côté (environ 5 minutes).

Déposer sur du papier absorbant et servir bien chaud, avec une salade de tomates par exemple.

Cette recette est vraiment un coup de coeur! C'est très simple mais c'est vraiment délicieux, on a mangé les 12 galettes à 2 en un seul repas (no comment...) Les galettes sont à la fois craquantes et fondantes, délicieusement parfumées, c'est un bonheur!

Dans la recette d'origine, il y avait de la cannelle et du persil. Moi je n'ai pas mis de cannelle et j'ai remplacé le persil par de la ciboulette, mais c'est une question de goût.

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LAYER CAKE CHOCO-FRAMBOISES

OU LE GÂTEAU D'ANNIVERSAIRE DE MON CHÉRI

Aujourd'hui, je partage avec vous ma fierté de la semaine: mon premier layer cake! Et pas n'importe lequel puisque je l'ai réalisé pour les 35 ans de mon chéri!!

Le layer cake est un gâteau sur plusieurs couches, généralement composé d'une génoise qu'on découpe dans la hauteur pour la garnir d'une crème sur plusieurs couches. J'avais envie de tenter depuis longtemps, mais je pensais ça très compliqué et surtout il me fallait une bonne occasion.

Pour ce premier gâteau, j'ai voulu faire aussi simple que possible (seulement 2 étages) avec les ingrédients que mon homme aime. Il fallait donc forcément du chocolat. J'ai ajouté des framboises pour une note fruitée et j'ai réalisé une crème à base de fromage blanc et de chocolat blanc. Attention, ce n'est évidemment pas un gâteau léger et c'est le genre de recette dont il ne faut pas abuser avant l'épreuve du maillot (moi je m'en fous, je vais pas à la plage cet été!). Mais un gâteau d'anniversaire on le partage donc on limite les dégâts!

En le réalisant, je me suis rendu compte que c'était long mais pas si compliqué que ça! Pour cette recette, je me suis notamment inspirée du layer cake de ma copine Elanor du blog "Les haricots Diaboliques". J'espère que je vous donnerai envie de tenter l'expérience!

Voilà la recette:

Pour 10/12 personnes (moule 26 cm de diamètre)

Préparation: 1 heure

Cuisson :25 minutes

Repos: 2 heures minimum au réfrigérateur

Pour la base biscuit:

200 g de beurre doux fondu

175 g de sucre en poudre

5 oeufs

250 de farine

5 cuillères à soupe rases de cacao en poudre non sucré

1 cuillère à café rase de levure chimique

Pour la garniture:

300 g de de fromage blanc à 0%

75 g de chocolat blanc à pâtisser

150 g de framboises fraîches

1/2 cuillère à café rase de vanille en poudre 

Pour la déco et la finition:

200 g de chocolat noir corsé

20 cl de crème liquide (à 3 % de MG chez moi)

15 g de beurre

100 g de framboises fraîches

Des billes de sucres

Copeaux de chocolat blanc

1/ Préparer le gâteau:

Séparer les blancs des jaunes d'oeufs.

Dans un saladier, fouetter les jaunes avec le sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse.

Ajouter le cacao en poudre, la farine et la levure tamisée.

Battre les blancs en neige très fermes puis les incorporer délicatement au mélange au cacao.

Préchauffer le four à 180° (therm 6).

Beurre et fariner un moule à manquer de 26 cm de diamètre à bords hauts puis y verser la pâte.

Enfourner et faire cuire 25/30 minutes (selon le four): le gâteau doit être bien gonflé.

A la sortie du four, attendre quelques minutes, démouler le gâteau sur une grille et laisser complètement refroidir, avant de découper le gâteau en 2 dans le sens de la hauteur (on obtient donc 2 disques de gâteau au chocolat).

A noter: si votre moule n'est pas assez grand, vous pouvez faire 2 gâteaux dans un moule plus petit et les faire cuire l'un après l'autre. Il suffira ensuite d'empiler les gâteaux l'un sur l'autre.

2/ Préparer la garniture:

Faire fondre le chocolat blanc au bain-marie.

Dans un saladier, fouetter le fromage blanc avec la vanille à l'aide d'un batteur électrique.

Ajouter le chocolat blanc fondu sans cesser de battre.

Déposer un disque de gâteau au chocolat sur une grille placée au-dessus d'un large récipient ou sur une feuille de papier sulfurisé (moi j'utilise une cagette en bois dont je couvre le fond de serviette en papier: appelez-moi Mac Gyver!)

Mettre la préparation dans une poche à douille puis garnir le disque de gâteau avec la crème jusqu'à 1 cm du bord.

Ajouter les framboises et ajouter de la crème s'il en reste (moi il en restait un peu).

Recouvrir avec le second disque de gâteau au chocolat et appuyer légèrement (si ça déborde un peu, ce n'est pas grave, lisser avec un couteau ou une spatule et enlever l'excédent éventuel).

Réserver le gâteau dans un endroit frais (pas forcément au réfrigérateur).

3/ Décors et finitions:

Casser le chocolat noir en petits morceaux dans un grand bol.

Faire chauffer la crème dans une petite casserole. A ébullition, verser la crème chaude sur le chocolat en deux fois en remuant énergiquement. Ajouter le beurre en petit morceau et mélanger. On doit obtenir une ganache bien lisse et brillante.

Verser la ganache sur le dessus du gâteau et la lisser en partant du centre avec une spatule ou le dos d'une cuillère: elle va se répartir d'elle-même sur les bords et sur les côtés.

Décorer le dessus du gâteau avec les framboises et les billes de sucres.

Transférer le gâteau sur un plat (c'est l'étape qui m'a paru la plus compliquée!) puis mettre au réfrigérateur pour 2 heures minimum (on peut sans problème le faire la veille et le conserver au réfrigérateur. Dans ce cas, penser à le sortir 20/30 minutes avant de le servir).

Servir bien frais après avoir parsemé le dessus du gâteau de copeaux de chocolat blanc (en coupant le chocolat bien froid avec un économe) et ajouté les bougies (ou pas, ce n'est pas forcément un gâteau d'anniversaire).

J'avoue que je suis vraiment fière de cette réalisation (et ceux qui me connaissent savent que ça n'arrivent pas si souvent!).
Visuellement, de l'extérieur, ça reste un joli gâteau, mais à la découpe, ça devient vraiment sympa. 

Il y a un petit côté forêt et Kinder Délices dans ce gâteau. Encore une fois, ce n'est pas léger (je n'ai pas chercher à faire un gâteau de régime), mais j'ai diminué le sucre (il n'y a pas de sucre ajouté dans la crème, ni dans la ganache).
Mon chéri était ravi et c'est ça le plus important!

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OEUFS EN NIDS DE TOMATES

OU DES TOMATES FARCIES ORIGINALES

La recette d'aujourd'hui me trotte dans la tête depuis longtemps. Ça fait un petit moment que je voulais faire des oeufs cocottes mais le problème c'est que mon chéri n'en raffole vraiment pas. J'avais essayé de ruser en les faisant cuire dans des mini-brioches (en cassant l'oeuf dans une brioche évidée) mais il n'a mangé que la brioche (oserais-je dire que les hommes sont comme des enfants et qu'il faut sans cesse ruser?).

J'y ai réfléchis et je me suis dit que je n'étais finalement pas obligée de faire des oeufs cocottes traditionnels. J'ai donc évidé des tomates, j'ai battu les oeufs en omelette avec de la ciboulette et du fromage râpé et j'ai cuit le tout au four. Pour apporter du croustillant, j'ai réalisé des chips de parmesan et là, mon chéri a dit Wouah!" et il a tout mangé...Je pense que c'était une bonne idée, non?

Voilà la recette:

Pour 4 personnes

Préparation: 20 minutes

Repos: 10 minutes

Cuisson: 35 minutes

4 tomates moyennes mûres mais fermes (bio chez moi)

4 petits oeufs entiers

1 cuillère à soupe de ciboulette hachée (ou de persil)

4 cuillère à soupe de fromage râpé (comté chez moi)

Sel, poivre

Parmesan râpé pour les tuiles

1/ Laver les tomates, couper les "chapeaux" et les évider délicatement à l'aide d'une cuillère, sans percer le fond.

2/ Saler l'intérieur et les retourner sur du papier absorbant pour qu'elles s'égouttent pendant 10 minutes.

3/ Dans un grand bol, battre les oeufs en omelettes, ajouter la ciboulette hachée, 2 cuillères à soupe de fromage râpé, saler et poivrer.

4/ Préchauffer le four à 180° (therm 6).

5/ Déposer les tomates dans un plat allant au four. Remplir chaque tomate au 3/4 avec les oeufs battus puis parsemer le dessus du reste de fromage râpé.

Avant cuisson...

6/ Faire cuire environ 30 minutes (tout dépend du four): pique avec un cure-dents pour s'assurer que l'intérieur a pris et est bien cuit. Sortir les tomates et les réserver au chaud.

7/ Sur une plaque couverte de papier sulfurisé, réaliser des petits tas avec le parmesan et les étaler avec le dos d'une cuillère. Faire cuire 2 ou 3 minutes (attention ça va vite) puis décoller les chips à la sortie du four.

Servir les tomates chaudes, avec les chips de parmesan et un peu de riz.

Voilà une recette simplissime, plutôt rapide, pas trop calorique et qui fait son petit effet. C'est coloré, c'est bon et ça change des tomates farcies habituelles. Avec le riz, on obtient un plat complet et bien équilibré.

Pour aller plus vite, on peut "zapper" l'étape qui consiste à faire dégorger les tomates en déposant une cuillère à café de semoule ou de polenta au fond de chaque tomate puis continuer la recette comme indiqué.

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MAIS C'EST QUOI ÊTRE BLOGUEUSE CULINAIRE? (CONCOURS INSIDE)

OU VIS MA VIE DE BLOGUEUSE CUISINE

Ce mois de Juin 2014 a été un mois exceptionnel sur le blog: vous avez été très nombreux à consulter mes articles et nous avons battu le record de visiteurs et de pages vues!

Je vous avoue que ça me fait très plaisir, parce qu'au final, quand on tient un blog culinaire, c'est pour partager, donc si personne ne lit les publications, l'intérêt est tout de suite plus limité...

Je vous remercie pour votre fidélité, pour tous vos commentaires, pour vos questions et suggestions: MERCI, MERCI, MERCI! 

Je me suis dit que ce très bon mois était l'occasion de vous expliquer un peu plus en détail ce qui se cache derrière "les mets tissés". Certaines et certains d'entre vous savent déjà, puisque je sais que d'autres blogueurs me lisent mais j'avais envie de vous expliquer à quoi ressemble le quotidien d'une blogueuse culinaire.

Depuis la création de ce blog, j'ai eu des hauts et des bas, des doutes, des moments de découragements, mais aussi de joie et de motivation intenses. Mes amis me demandent souvent en quoi consistent ce blog alors je vous explique tout maintenant!
En fin d'article, je vous propose un tirage au sort pour gagner un livre, donc si tout mon blabla vous fatigue, allez directement en bas de page!

Pour tenir un blog culinaire:

1/ Il faut aimer cuisiner.

Ça a l'air con comme ça, mais il faut tenir la distance. Il faut aimer cuisiner, passer du temps dans la cuisine, l'hiver, l'été. Une blogueuse mode aime forcément les fringues et les chaussures, une blogueuse culinaire aime forcément cuisiner.

2/ Il faut aimer manger tiède voire froid:

Parce qu'il faut prendre des photos! Mais pas juste 1 ou 2, non! Moi dès que je réalise un plat, je le mitraille, je prends une cinquantaine de photos, sous tous les angles, à différents endroits de l'appartement, pour être sûre d'en avoir quelque unes valables pour les publications (ce qui nécessite encore une bonne demie heure de boulot pour trier et sélectionner les meilleurs photos, surtout que je ne fais aucune retouche). Donc, forcément, je mange souvent froid (enfin l'été c'est moins grave!)

3/ Il faut aimer rédiger:

Parce qu'une fois que le plat est prêt (et mangé) il faut rédiger la recette: en moyenne, selon la difficulté, je mets entre 30 et 40 minutes pour rédiger un article (photos comprises). Et ça n'est pas si simple, parce qu'il faut faire en sorte que la recette soit lisible, compréhensible par des novices, claire et précise. J'essaie aussi de faire le moins de fautes possibles (mais on n'est jamais à l'abris...). En bref, le travail ne s'arrête pas une fois qu'on a fait la recette, il ne fait même que commencer!

4/ Il faut avoir beaucoup de place dans ses placards:

Parce que quand on est blogueuse culinaire, on besoin de matériel: pour la cuisine évidemment mais surtout pour les photos. Vous l'aurez remarqué (en tous cas, je l'espère), je mets un point d'honneur à soigner le plus possible mes photos et les mises en scène des plats que je partage avec vous. Mais du coup, j'ai des dizaines d'assiettes, de verres, de couverts tous dépareillés. J'ai aussi des torchons, des serviettes en pagailles et je suis capable de m'extasier pendant 15 minutes sur des serviettes en papier dans un magasin. 

D'ailleurs, je passe plus de temps dans les enseignes déco et arts de la table que dans n'importe quel autre magasin. Chez moi, il y a la vaisselle pour le blog et la vaisselle pour tous les jours.

5/ Il faut aimer les challenges:

Parce que pour publier régulièrement des recettes sur un blog, il faut être capable d'innover, d'inventer, de renouveler, de décliner, de revisiter...En bref, on ne peut pas faire la même recette toutes les semaines ou publier un plat de coquillettes au jambon (quoique...). Du coup, j'emprunte beaucoup de livre à la médiathèque, j'achète beaucoup de magazines culinaires, de passe des heures sur le nets à regarder d'autres blogs ou des sites de cuisine. Je vous avoue qu'il m'arrive régulièrement de rêver de cuisine, d'un plat que je vais réaliser, de ce que je vais pouvoir réaliser avec les produits trouvé au marché. Donc en gros, je pense blog, je mange blog, je dors blog, JE VIS BLOG.

Et souvent, mon chéri n'a même pas besoin de me demander ce que je fais quand je suis l'ordinateur, il sait très bien que je suis sur le blog ou sur quelque chose en lien avec lui...

6/ Il faut accepter d'être critiqué, jugé (parfois durement):

J'ai la chance que ça m'arrive assez peu, mais quand on tient un blog culinaire, on doit pouvoir accepter la critique et ce n'est pas toujours facile. Quand on a passé du temps (parfois beaucoup de temps) à cuisiner un plat, à le prendre en photo sous toutes les coutures, à rédiger la recette et l'article qui va avec, à le partager sur les réseaux sociaux et qu'on reçoit un commentaire négatif, on le vit mal. On peut dire qu'on s'en fiche, mais c'est faux (en tous cas pour moi). Mais on apprend à gérer, à répondre lorsque c'est nécessaire, à comprendre pourquoi...On grandit!

7/ Il faut être curieux:
Depuis que je blogue, je m'intéresse à beaucoup de sujets autour de la cuisine. Je cherche de nouvelles saveurs, de nouveaux produits. Je fais des tests avec des choses que je n'aime pas forcément, je m'intéresse aux cuisines du monde. Je cherche aussi des versions différentes de recettes "classiques": sans gluten, sans lactose, sans oeuf, version végétarienne, version allégée...J'essaie de ne pas rester cantonnée à mon petit univers, je vais voir chez les autres, je fouille, je surfe, j'ouvre les yeux, les oreilles, les narines...

Donc en gros, quand tu es blogueuse culinaire:

- Tu cuisines, beaucoup, tout le temps, partout (et tu manges, trop)

- Tu manges tiède ou froid parce que tu prends 50 photos de ton plat

- Tu as des dizaines d'assiettes dans ton placard mais elles sont toutes dépareillées (même chose pour les couverts et les verres)

- Tu passes des heures dans les magasins déco et vaisselle, tu ne ressors jamais les mains vides et tu peux rester 1 heure à regarder des tasses

- Chez toi, tu as une cuillère parisienne, un zesteur, un chinois, un moule à charnière, une mandoline...et tu t'en sers, souvent

- Tu as tellement de livres et de magazines de cuisine que tu pourrais ouvrir une librairie spécialisée

- Tu es obsédé par la bouffe en général: tu aimes aller au resto, prendre des photos de tout ce que tu manges (logique), tu connais les produits de saison (pratique), tu regardes Le Meilleur Pâtissier, Top Chef, Masterchef (même quand ça te gonfle), tu aimes Christophe Michalak, tu as de la tendresse pour Cyril Lignac (on peut changer les noms, c'est pareil)

- Quand tu es invité chez des amis, ils mettent les petits plats dans les grands, cuisinent des trucs de fous que t'as jamais essayé de faire, guettent avec attention et nervosité tes réactions, te bombardent de questions sur ce que tu es en train de manger: tu passes pour un expert que tu n'es pas. Tu les fais flipper alors que la plupart du temps, ce que tu manges chez eux est délicieux.

- Quand tu invites des gens chez toi, tu n'as pas le droit à l'erreur. On attend de toi que tu aies fait un repas de fou, digne d'un restaurant, que les saveurs soient subtiles, originales et équilibrées, que ce soit aussi beau que bon, qu'il y ait à manger en quantité...Tu passes pour un expert que tu n'es pas (oui encore!) et tu as une énorme pression (et évidemment c'est souvent dans ces moments là que tu foires un truc voire la totalité du repas). Et la plupart du temps, tes amis sont plus convaincus que toi par ce que tu leur a servi (parce que généralement tu n'es pas satisfait de ce que que tu as fait).

...etc etc

Malgré tout, soyons honnêtes, bloguer m'apporte surtout énormément de choses positives: les rencontres réelles et virtuelles, les supers moments avec les copinautes, la fierté quand tu réussis un plat, le bonheur quand un lecteur te laisse un commentaire pour te dire qu'il a adoré une de tes recettes...Si on me propose de recommencer l'aventure, je signe demain!

Je pourrais encore en écrire des lignes et des lignes mais je pense que vous avez compris le principe! Si vous avez d'autres "tics" de blogueuses culinaires, les commentaires sont là pour vous!

LE CADEAU:
Comme promis, pour vous remercier de votre fidélité et de tous vos commentaires qui m'encouragent et m'aident à continuer, je vous propose un petit tirage au sort pour gagner un livre que j'aime beaucoup: 50 BEST CHEESECAKE. C'est un de mes gâteau préférés et dans ce livre, vous trouverez des recettes sucrées et salée, avec ou sans cuisson, avec des idées très originales pour la garniture.

Pour participer, c'est très simple:

- S'abonner à la newsletter (en haut à gauche en n'oubliant pas de valider votre inscription après réception du mail) et m'indiquer votre adresse mail

- Être fan de ma page Facefook si vous possédez un compte (me laisser votre pseudo)

- Me laisser un commentaire sous cet article lorsque c'est fait.

Voilà, c'est tout.

Le concours commence maintenant et se terminera Dimanche 6 Juillet à Minuit pour un tirage au sort Lundi 7 Juillet à midi (grâce au site random). Vous pouvez participez que vous soyez blogueurs ou non, la seule condition étant d'avoir une adresse postale en France.

J'attends vos commentaires, BONNE CHANCE!

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